Musée national des Arts et Traditions populaires (1936-2005)
Designed in the late 1930s, the musée national des Arts et Traditions populaires was the creation of a museological genius, Georges Henri Rivière, who had trained at the Musée d’ethnographie du Trocadéro alongside Paul Rivet. Created by the Minister of Culture Jean Zay at the time of the Popular Front in 1936, the institution’s mission was to promote the cultures of the people, then called folklore. After a slowdown during the war, Georges Henri Rivière devoted all his energy to the construction of a new building, located on the edge of the Bois de Boulogne, while implementing a scientific ethnography through in-depth field surveys, gathering the collections of objects that enriched what some called “Le Louvre du Peuple” when the permanent galleries opened in the 1970s. As the field of French ethnology opened up to the study of modernity, the permanent galleries, which had not evolved and showed a vanished rural society, were increasingly out of step with research as practised in the CNRS laboratory that was associated with the Museum. On top of the internal crisis was an institutional crisis that led to the closure of the Museum in 2005. Its exceptional collections are now housed in a Centre belonging to the Mucem in Marseille.
Keywords: Folklore | Social and cultural anthropology | Ethnology | Museology/museography | 20th century | France | French folklore | Folk arts | Rural Societies | Collections | Georges Henri Rivière | André Desvallées | Jean Dubuisson | Jean Cuisenier | Martine Jaoul | Martine Segalen | Jacques Sallois | Jean Guibal | Marcel Maget | Arnold Van Gennep | Isac Chiva | Mucem
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« Le musée national des Arts et Traditions populaires, 1936-2005. Récit d’un brillant fiasco. Première partie : Une si longue naissance (1880-1980) »
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1880-1940 : Aux origines du musée L’histoire du musée national des Arts et Traditions populaires (MNATP) est intimement liée à celle des rapports ambigus et complexes entre d’une part l’ethnologie de l’Autre – nommée à partir des années 1970 anthropologie sociale – et d’autre part, le (…)
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« Le Musée national des arts et traditions populaires, 1936-2005. Récit d’un brillant fiasco. Deuxième partie : Chronique d’une mort annoncée (1980-2005) »
Martine Segalen, 2019
1980-1990 : Crise à tous les étages Tant que le père était présent dans la maison, soutenu par son ancienne équipe investie dans l’achèvement des galeries, il ne fut pas aisé pour le nouveau conservateur-directeur de trouver sa place. Jean Cuisenier laissa les galeries du musée qui venaient (…)
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« Une science du populaire ? Folklore et ethnographie de la France autour du Musée national des arts et traditions populaires »
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Dans un article paru en 1991 consacré aux représentations scientifiques du populaire et à leurs dimensions politiques, le sociologue Bernard Pudal débutait son propos par quelques considérations caustiques. Elles concernaient une institution scientifique et culturelle peut-être déjà affectée à (…)
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« Reconnaissance nationale d’une ethnologie régionale. La Bretagne au Musée national des arts et traditions populaires »
Marie‑Barbara Le Gonidec, 2024
Il semblerait que Georges Henri Rivière, créateur du Musée national des arts et traditions populaires (MNATP, 1937-2005), ait particulièrement aimé la Bretagne. Dans un courrier du 21 juin 19391 adressé au peintre vannetais Xavier de Langlais, il écrit : « Ayant passé en Bretagne […] toutes mes (…)
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