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Encyclopédie internationale
des histoires de l’anthropologie

René Depestre est un écrivain, poète et essayiste haïtien. En 1945, il fonde avec ses amis J. S. Alexis, T. Baker et G. Bloncourt le journal d’opposition La Ruche, dont il est rédacteur en chef. Ensemble, ils vont être le moteur du mouvement étudiant qui déclenche en Haïti la « Révolution de 1946 ». En exil à Paris, Depestre tisse des liens avec de nombreuses personnalités littéraires et politiques d’Europe et des Amériques. Anticolonialiste, marxiste, il contribue à la revue Présence africaine. Expulsé de France, il entame un périple qui le conduira de la Tchécoslovaquie au Chili, puis au Brésil et à nouveau en France, avant son retour en Haïti en 1957. Opposant à François Duvalier et à ses théories « noiristes », il rejoint Cuba dès mars 1959 et y réside jusqu’en 1978. C’est là qu’il forge sa critique du concept de négritude, contribution majeure aux débats anthropologiques caribéens. Il s’installe ensuite en France et travaille à l’UNESCO. Il est l’auteur de nombreux essais, romans et recueils poétiques.

Mots-clés : Décolonialisation | Négritude | Panafricanisme | Seconde moitié du XXe | XXIe siècle | Cuba | Haïti

Sources primaires

Sources secondaires

Notes et instruments de recherche