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Encyclopédie internationale
des histoires de l’anthropologie

Anthropologue, Stefano Varese est né en 1939 à Gênes en Italie, qu’il quitte en 1956 pour le Pérou. Sa recherche doctorale sur les Asháninka de la région du grand Pajonal, menée dans une perspective ethno-historique et publiée sous le titre La sal de los cerros (1968), fait date dans l’histoire des études amazonistes péruviennes. Il renonce à son poste récemment obtenu à l’université de San Marcos pour participer à la réforme agraire menée par le gouvernement militaire arrivé au pouvoir en 1968. Dans ce cadre, il poursuit son étude des mondes amazoniens et contribue à l’édiction d’un décret reconnaissant l’existence juridique des communautés dites natives. Il s’exile ensuite au Mexique puis, pour des raisons familiales, aux États-Unis. Varese mène alors une double activité d’expertise sur les questions autochtones pour des fondations et organismes internationaux et d’enseignement et de recherche universitaire. Il enquête sur les mouvements migratoires en Amérique latine et aux États-Unis. Il enseigne à l’université de Californie à Davis depuis 1988 où il participa à la création du département des Native American Studies, un des premiers à se constituer aux États-Unis.

Mots-clés : Anthropologie appliquée | Ethnohistoire | Pérou | Amazonie | Études amérindiennes | Asháninka | Migrations

Notes et instruments de recherche

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