« Daniel Fabre. Entretien avec Alain Morel et Nicolas Adell »
Daniel Fabre, entretien avec Alain Morel et Nicolas Adell, collection « L’Ethnologie en héritage », n°18, réalisateur : Gilles Le Mao ; producteur : Gilles Le Mao et Stéphane Jourdain/La Huit, 2016, 180 min.
Présentation de l’entretien :
Daniel Fabre (1947-2016) a été directeur d’études à l’École des Hautes Études en Sciences Sociales, chaire d’anthropologie de l’Europe. Il a fondé (avec Jean Guilaine) en 1978 le centre d’anthropologie de Toulouse, puis en 2001, avec une quinzaine de collègues anthropologues, sociologues et historiens, le Laboratoire d’Anthropologie et d’Histoire de l’Institution de la Culture (LAHIC). Il fût aussi président de 1993 à 1997 du Conseil du patrimoine ethnologique du ministère de la Culture et de 2004 à 2008 de la section anthropologie et étude comparative des sociétés contemporaines du CNRS. Après des années de recherche sur la littérature orale, le carnaval et les communautés rurales pyrénéennes, il s’intéresse dès 1981 à une anthropologie du symbolisme et travaille sur la production sociale des identités sexuelles et les pratiques d’initiation (discrètes, voire invisibles) dans notre société. Ses recherches l’ont porté ensuite vers l’émergence de l’écriture dans les sociétés de l’oralité et l’approche anthropologique de la littérature et de l’art : les formes modernes du culte de l’artiste et de l’écrivain. Possédant une érudition immense, il excelle dans l’animation des séminaires avec sa capacité de théoriser, de poser les problématiques et de synthétiser les idées des uns et des autres. Il a porté dès les années 1990 l’émergence d’un nouveau courant de recherche, qui attire aujourd’hui de très nombreux étudiants : l’anthropologie du patrimoine. À la tête du LAHIC, il a joué un rôle primordial dans la réflexion sur l’institution culturelle et dans le renouvellement de la théorisation de la notion de patrimoine, élargie au patrimoine ethnologique et immatériel. L’aboutissement de son itinéraire l’a conduit ces dernières années à travailler sur les conditions de la création artistique et littéraire. Enfin, il fut aussi un historien de sa discipline.
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