« Comme quoi Max Müller n’a jamais existé »
Gaidoz, Henri, 1884-1885. « Comme quoi Max Müller n’a jamais existé », Mélusine, Tome 2, pp. 73-100.
Adaptant le titre de l’opuscule Comme quoi Napoléon n’a jamais existé, raillant les théories de mythologie astronomique en mode à la fin du dix-huitième siècle, Gaidoz traduit là l’essai satirique publié par des étudiants du professeur Cox de l’Université d’Oxford. Regroupés sous le pseudonyme de Kottabos, du nom d’un jeu d’origine sicilienne très en vogue chez les Athéniens, ils dédient - sans permission - à ce fervent zélateur des théories de mythologie comparée de Max Müller un recueil qu’ils avaient intitulé Le mythe solaire d’Oxford, contribution à la mythologie comparée. Un phénomène de mode va se constituer autour de cet essai qui deviendra un modèle suivi par certains érudits qui s’amuseront à en produire des variations. [