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Encyclopédie internationale
des histoires de l’anthropologie

Dessiner le Chaco bolivien : vie et œuvre de Théophile Novis

Isabelle Combès

IFEA, CIHA - Santa Cruz de la Sierra, TEIAA Barcelona

2017
Pour citer cet article

Combès, Isabelle, 2017. « Dessiner le Chaco bolivien : vie et œuvre de Théophile Novis », in Bérose - Encyclopédie internationale des histoires de l'anthropologie, Paris.

URL Bérose : article1025.html

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Publié dans le cadre du thème de recherche « Anthropologie des basses terres sud-américaines », dirigé par Isabelle Combès (IFEA / CIHA, Santa Cruz de la Sierra / TEIAA Barcelona), Lorena Cordoba (CONICET, Buenos Aires / CIHA, Santa Cruz de la Sierra) et Diego Villar (CONICET, Buenos Aires / CIHA, Santa Cruz de la Sierra).

Théophile Joseph Novis naît le 7 avril de 1859 à Graffenstaden en Alsace (actuel Illkirch-Graffenstaden, Bas-Rhin), de Jean Novis et Marguerite Unterreiner. En 1872, après la guerre franco-prussienne, l’Alsace et la Lorraine sont passées sous contrôle allemand, et la famille Novis se trouve à Paris, où elle opte officiellement pour la nationalité française [1]. En 1874, à 15 ans, Théophile travaille déjà en tant que graveur [2]. Le 10 décembre 1882, il se marie avec Marie-Eugénie Miniggio dans le 14° arrondissement [3]. Nous ne savons pas pourquoi, quelques années plus tard, le jeune Théophile se trouve à Tucumán en Argentine [4]. Il travailla peut-être à la construction du chemin de fer entre San José de Metán (prov. de Salta) au Pilcomayo, inauguré en 1886 ; c’est du moins ce qu’il laisse entendre dans une de ses nouvelles [5]. Quoiqu’il en soit, Arthur Thouar le rencontre en février 1886 à Tucumán, et l’embaucha pour son expédition [6]. Ils se dirigent ensemble à Sucre, voyage pendant lequel de fréquentes crises de paludisme affectent le jeune Alsacien [7].

Pendant toute l’expédition, Novis fut un inséparable compagnon de Thouar, pour le meilleur et pour le pire. Un autre compagnon fut Noël Prat, un Français natif de Toulouse et habitant à Padilla, qui s’unit aux expéditionnaires [8]. D’une certaine façon, les trois Français firent bloc contre les autres voyageurs et, à tort ou à raison, furent même accusés de garder de l’eau et des vivres pour eux seuls, même aux pires moments de l’exploration [9]. Dans tous les cas, Prat et Novis accompagnèrent Thouar quand, le 10 août 1887, il abandonna le gros de la troupe et partit à la recherche du fleuve Paraguay. L’expédition ne fut pas un échec pour Novis. Bien des années plus tard, il soutenait :

L’expédition au Haut Paraguay n’a pas été vaine comme on le croit ; elle a prouvé qu’il est impossible de faire une route, par manque d’eau sur plus de 80 lieues. Nous avons essayé six fois de traverser cette zone aride ; mais en vain. Nos mules mouraient de soif, et nous subsistions avec une maigre ration d’eau que nous emportions dans nos gourdes. Au cours d’une de ces tentatives, nous sommes restés 56 heures sans boire une goutte d’eau. Mais si l’eau manquait, nous avions du courage. Et cette fois encore, les Boliviens ont démontré qu’ils sont capables de donner jusqu’à la dernière goutte de sang pour le bien de la patrie [10].

Une fois terminée l’exploration, les voyageurs revinrent à Sucre où ils remirent leurs rapports au gouvernement ; quatre mois ils repartaient à Buenos Aires, et de là en France. Le voyage de retour entre Sucre et Tucumán eut de graves conséquences pour Novis :

Dans ce dernier voyage, mon brave camarade et ami fut très grièvement blessé à l’œil. Une épine d’algarrobo [caroubier] lui déchira la cornée et pénétra profondément ; les souffrances furent horribles qu’il endura pendant ces chevauchées de douze heures à travers la Cordillère. La chaleur et la poussière le fatiguaient à l’excès ; au bout d’un mois seulement on put le soulager un peu, mais l’œil gauche était complètement perdu [11].

De retour en France, Novis ne tarda pas longtemps à se remarier, cette fois avec Léonie Thouar, la sœur de son compagnon d’exploration. Le mariage se célébra le 14 octobre 1888, de nouveau dans le 14° arrondissement [12].

Nous ne savons pas ce qu’il advint du couple Novis/Thouar – il est probable que Léonie mourut, puisque Novis apparaît comme veuf à Sucre et nous n’avons pas trace d’une nouvelle union –, ni pourquoi l’Alsacien décida de revenir en Bolivie. Peut-être, comme il le raconte lui-même dans sa nouvelle Exploración del Pilcomayo, a-t-il été tenté de nouveau par l’aventure. On ne sait pas grand-chose de sa vie en Bolivie (à Potosi ?) entre 1897 et 1905 ; cette année-là, « Teófilo » Novis, comme il se fait désormais appeler, réside à Sucre. Pendant plusieurs années, Novis semble avoir cherché sa voie dans la capitale bolivienne, en publiant des annonces dans le journal La Industria où il offre des cours de dessin et de français [13].

La chance lui sourit finalement début 1905, et il commence à travailler comme professeur de dessin dans le prestigieux lycée « Colegio Nacional Junín » [14]. À partir de ce moment et jusqu’à sa retraite, Teófilo Novis travaille comme professeur de dessin et calligraphie au lycée Junín, et est élu plus tard doyen de l’établissement. Il participe activement à la vie sociale et intellectuelle de la capitale. En 1906 il entre à la Société Géographique de Sucre [15]. En 1919, il figure en tant que membre de la Société Ouvrière de Sucre [16]. Dans son lycée, il participe activement à la publication de la revue ¡Adelante ! (1917-1922), dans laquelle il est chargé des illustrations et publie également plusieurs textes. Ces activités ne lui font pas oublier sa patrie d’origine : on sait qu’il fut à un moment vice-consul de France à Sucre [17] et, en 1915, en pleine première guerre mondiale, il cotise pour le Comité de Secours National, créé le 4 août 1914 en France pour secourir les combattants des tranchées [18].

Ayant pris sa retraite en 1925 ou peu après, Teófilo Novis meurt à Sucre le 31 août 1933 [19]. Les journaux locaux publient des annonces nécrologiques qui permettent d’apprécier l’importance qu’eut Novis dans la société de Sucre :

Avant-hier ont été inhumés les restes de monsieur Teófilo Novis, l’un des explorateurs du Chaco et distingué ex professeur du lycée Junín. Les élèves de tous les cours ont assisté à l’enterrement pour lui rendre un hommage mérité. Les divers orateurs qui ont fait usage de la parole ont souligné les mérites du défunt [20].

Teófilo Novis

M. Teófilo Novis, citoyen français résident dans notre pays depuis de nombreuses années, est décédé des suites d’une longue maladie.
M. Novis a prêté de grands services à la Bolivie en faisant partie d’une expédition au Chaco boréal, et comme professeur de dessin du Colegio Nacional Junín, où il a enseigné à plusieurs générations d’élèves.
Il a été enterré hier à 11 : 30, en présence de nombreuses personnes et toutes les Facultés, lycées et écoles de la capitale. Des discours ont été prononcés à la mémoire de l’illustre disparu. Le peuple de Sucre a montré en cette occasion son immense tristesse pour la mort de M. Novis [21].

Monsieur Teófilo Novis.

L’estimé homme dont le nom est en tête de ces lignes est décédé des suites d’une longue maladie et d’un âge avancé. Parmi les services qu’il a prêté à la Bolivie, sa seconde patrie, il faut citer son exploration au Gran Chaco en 1883 [sic  : 1887] […] Dans l’enseignement, il a été le mentir de nombreuses générations, et occupa le poste de directeur [sic : doyen] du Colegio Nacional Junín. Il fut également le vice-consul de France, sa patrie […]. Ses restes mortels ont été enlevés hier à 11 h., accompagné du nombreux cortège des établissements d’éducation. Ont prononcé des discours le docteur Nicanor Mallo, en représentation des professeurs du lycée Junín ; M. Germán Vargas pour l’École Normale et un universitaire représentant le Centro Junín [22].

Ces hommages posthumes, qui citent tous l’expédition au Chaco de 1887, doivent beaucoup à l’œuvre littéraire de Novis, ses contes et « souvenirs » qu’il publia à Sucre. Le voyage au Chaco fut, littéralement, le moment le plus remarquable de sa vie, dont il s’est souvenu et qu’il a magnifié au rythme de sa fantaisie pendant trois décennies.

Œuvre graphique et littéraire de Teófilo Novis :

ABNB : Archivo y Biblioteca Nacionales de Bolivia, Sucre
CDL : Casa de la Libertad, Sucre (Bolivia)

1887Expedición al Alto Paraguay, diciembre 2 de 1886 – noviembre 18 de 1887. Croquis. CDL, Sucre, nº 213.
c. 1890“Captivité chez les Indiens Matacos et Tobas. Étude des mœurs et coutumes des Indiens du Chaco. Leur civilisation possible”. ABNB MSS Libro 1.
1896“Le trésor des Indiens”. ABNB MSS Libro 2/Be985.
1897“Souvenirs de voyage. Le Parapiti”. ABNB MSS Libro 2/Be985.
1905“Souvenirs de voyages. La soif”. ABNB MSS Libro 2/Be985.
1909“Souvenirs de voyages. Les embourbés”. ABNB MSS Libro 2/Be985.
1917“Los indios del Chaco”, conferencia en el Colegio Nacional Junín, 27 de julio de 1907. Sucre : imprenta Bolívar, 20 p.
1918a“Recuerdos de viajes. La sed”, ¡Adelante ! 9 : 293-300, Sucre.
1918b“Recuerdos de viajes. Expedición Crévaux”, ¡Adelante ! 10 : 334-344, Sucre.
1918c“Recuerdos de viaje. El Parapetí”, ¡Adelante ! 11 : 497-502, Sucre.
1918d“Recuerdos de viajes. Viaje a Chiquitos”, ¡Adelante ! 12 : 555-569, Sucre.
1918-19“Estudio de la vida y costumbres de los indios del Chaco y su posible civilización. Primera parte”, ¡Adelante ! 13 a 17 : 616-625, 633-643, 726-733, 770-778, 829-834, Sucre.
1919-20“Estudio de la vida y costumbres de los indios del Chaco y su posible civilización. Segunda parte”, ¡Adelante ! 18 a 22 : 888-899, 961-973, 1023-1034, 1070-1079, 1142-1150, Sucre.
1921-22“Exploración del río Pilcomayo”, ¡Adelante ! 23 a 31, Sucre.
___ (sd) “Voyage sur le Pilcomayo”, manuscrit français de 13 p. ABNB MSS Libro 1.

Les croquis de l’expédition Thouar

Bien que Novis ait commencé son métier de dessinateur depuis Tucumán, et réalisé plusieurs croquis avant le début de l’expédition, sa mission véritable, officiellement acceptée par les autorités boliviennes, consistait à dessiner les évènements du voyage à l’intérieur du Chaco. Nous connaissons les instructions précises que lui donna Arthur Thouar, quelques jours avant de pénétrer dans l’Isoso :

Direction Supérieure de l’Expédition au Paraguay
Lagunillas, 11 janvier 1887

À M. Teófilo Novis
Monsieur.
Conformément aux dispositions du Gouvernement Suprême, qui vous a désigné comme adjoint volontaire, chargé du dessin, je me permets de détailler cette note et vous la transmettre, comme me l’ordonne le paragraphe 14 des instructions reçues, pour que vous vous conformiez à partir de Lagunillas au service de la mission.

Dessins
Vous prendrez des croquis tous les jours de tout ce qui se réfère aux Indiens et Indiennes que rencontrera l’expédition ; les vues pittoresques du campement ou du paysage ; se mettre aux ordres de cette Direction, pour prendre des notes des croquis que l’on vous ordonnera.
Ces croquis pris en chemin devront à chaque arrêt être enregistrés dans un livre à part avec les dates, les noms particuliers s’y référant, pour ne souffrir aucun retard dans la transcription quotidienne,
(signé) A. Thouar [23]

L’album conservé dans la Casa de la Libertad de Sucre ne réunit pas la totalité des croquis réalisés par Novis pendant le voyage. Il s’agit en réalité d’un album de copies choisies et réalisées par Novis lui-même, pour le remettre au gouvernement bolivien comme partie du rapport final de l’expédition [24].

Beaucoup d’autres croquis ont été ramenés en France, où ils ont servi de modèle à d’autres artistes. Trois dessinateurs travaillèrent sur la base des croquis de Novis, de ceux de Thouar, des textes du même Thouar ou bien à partir des rares photographies prises pendant l’exploration du Chaco. Édouard Riou réalisa les illustrations les plus nombreuses ; d’autres sont l’œuvre de Dosso, et un seul de Thiriat [25].

En tout, le livre de Thouar contient 38 illustrations de Riou ou Dosso réalisées à partir de croquis de Novis, et seulement deux correspondent à des dessins de l’album de la Casa de la Libertad. À l’inverse, cet album contient un total de 138 croquis, et seulement trois d’entre eux ont été ensuite utilisés pour la publication du livre de Thouar : les nº 47 et 48 (« Indiens tapuis ») et le nº 63 (« Le Cerro Cortado vu depuis le Tamané ») servirent en effet de modèle à deux des illustrations de Riou : celle de deux « Indiens Tapuis », et une autre intitulée « Le Chaco boréal vu d’en haut du Tamané » [26].

Les croquis de 1887 sont figuratifs ou « réalistes » jusqu’à un certain point. Nous savons que les dessins ou les photographies ne constituent pas la « preuve » authentique » qu’ils prétendent être, et ont été très tôt manipulés, copiés ou reconstruits en fonction des intérêts de leur publication. Cependant, et sans nier ces processus – d’autant moins que les croquis de la Casa de la Libertad sont des copies et non des originaux –, les dessins de Novis semblent plutôt fiables. Ils répondaient évidemment aux intérêts de l’expédition, comme l’indiquaient les instructions de Novis, mais n’étaient pas destinés à être publiés tels quels – seulement à servir de modèle à d’autres artistes qui les accommoderaient à leur goût (ou au goût des lecteurs français). Certains d’entre eux, comme ceux qui détaillent les tatouages ou les artefacts des Indiens, sont nettement ethnographiques et auraient pu avoir leur place dans un manuel d’anthropologie du Chaco [27].

D’autres, sans prétendre être ethnographiques, sont néanmoins beaucoup plus fidèles à la réalité que les dessins finalement publiés dans le livre de Thouar : par exemple, le croquis de la traversée du fleuve Parapeti dans l’Isoso, qui montre les expéditionnaires bien agrippés entre eux et guidés par les Indiens ; au contraire, le dessin publié de Riou, réalisé à partir d’un croquis de Thouar, montre les expéditionnaires à cheval, guidant les Indiens dans le fleuve boueux. qui a traversé le Parapeti à l’époque des crues saura reconnaître lequel de ces deux dessins est le plus réaliste. Qui sait si ce croquis de Novis n’a pas été exclus de la publication de Thouar précisément à cause de ce réalisme trop gênant  [28] ?

Bibliographie :

Combès, Isabelle. 2016. “Presentación”. Teófilo Novis : El Chaco en imágenes (1887). Sucre : Casa de La Libertad : 7-43.

Combès, Isabelle. 2017. “Aventuras del cacique Novsoka. Un francés en el Chaco boreal” (en prensa en Barcelona).

Novis, Teófilo. 2016 [1887]. El Chaco en imágenes (1887). Sucre : Casa de La Libertad.

Thouar, Arthur. 1997 [1891]. A través del Gran Chaco,1883-1887. La Paz/Cochabamba, Los Amigos del Libro.

Résumé :

L’Alsacien Théophile Novis (Graffenstaden, 1859 - Sucre, 1933) fut le dessinateur de l’expédition dirigée par Arthur Thouar dans le Chaco bolivien en 1887, à la recherche d’un débouché sur le fleuve Paraguay. Il retourna en France une fois terminée la désastreuse exploration, mais revint à la fin du siècle en Bolivie, à Sucre, où il se consacra à l’enseignement du dessin et de la calligraphie dans un lycée.

Enfouie depuis plus d’un siècle dans les archives françaises et boliviennes, l’œuvre graphique de Novis n’était connue que par les gravures qu’Édouard Riou et d’autres dessinateurs exécutèrent à partir de ses croquis pour illustrer le livre de Thouar. Les croquis originaux, qui occupent quatre carnets, sont conservés pour une part à la Bibliothèque Nationale de France (BNF, département Cartes et Plans, archives de la Société de Géographie de Paris, site Richelieu, Ms in-8º-12 : pièce 1266), et d’autre part aux Archives Nationales de France (17 3009B, dossier Thouar). Cependant, à la fin de l’expédition, Novis réalisa une copie plus élaborée de 138 de ses croquis, réunis dans un album destiné aux autorités boliviennes qui avaient organisé l’exploration. Cet album est conservé à la Casa de la Libertad de Sucre, et a été récemment publié (2016) dans la même ville.

Si l’œuvre graphique de Novis peut être considérée comme un apport exceptionnel à l’ethnographie du Chaco de la fin du XIXe siècle, il n’en est pas de même de son œuvre littéraire. Beaucoup de ces textes de fiction, contes et nouvelles, se déroulent dans le Chaco boréal. À travers eux, Novis laisse parler son imagination et son imaginaire, qui s’abreuve autant des représentations européennes que des boliviennes sur les « sauvages » du Chaco.




[1Bulletin des lois de la République Française, vol. 12, vol. 1873, vol. 1878. Partie supplémentaire nº 41 . Nº 1846. État nº 7 d’Alsaciens et de Lorrains qui ont opté pour la nationalité française. Consulté le 31 01 2016 : search.ancestry.co.uk

[2Journal officiel de la République Française. Lois et décrets. 30 06 1904, année 36 nº 176, Annexes, p. 117c (apports à la Caisse d’Épargne, département de la Seine).

[3search.ancestry.ca, consulté el 31 01 2016.

[4Dans son premier carnet de croquis du voyage de 1886-1887, Novis indique une adresse : “T. Miniggio, Buenos Aires”. Il semble être arrivé en Argentine avec un parent de son épouse (Bibliothèque Nationale de France, Département Cartes & Plans : archives de la Société de Géographie – Paris, site Richelieu, Ms. in-8° 12, Pièce 1266, p. 879). En 1895 un Francisco Miniggio habitait à Tucumán (Recensement national argentin de 1895, search.ancestry.co.uk, consulté el 10 10 2016.

[5T. Novis : “Captivité chez les Indiens Matacos et Tobas. Étude des mœurs et coutumes des Indiens du Chaco. Leur civilisation possible”, c. 1890. Archivo y Biblioteca Nacionales de Bolivia, Manuscrito Libro 1, p. 144-145.

[6Arthur Thouar : Explorations dans l’Amérique du Sud. Paris : Hachette, 1891, p. 178.

[7A. Thouar, op. cit., p. 199, 200, 218, 231, 285.

[8A. Thouar, op. cit., p. 274-275.

[9Doroteo Giannecchini : Diario de la expedición exploradora boliviana al Alto Paraguay de 1886-1887. Asís, Tip. de la Porciúncula, 1896, p. 307.

[10Teófilo Novis : Los indios del Chaco. Sucre, imp. Bolívar, 1917, p. 1-2. Trad. Isabelle Combès.

[11A. Thouar, op. cit., p. 414.

[12search.ancestry.ca.

[13Novis publia quatre annonces différentes dans La Industria, du 26 février 1905 au 4 janvier 1906, faisant la publicité de son « École française » et proposant des cours de dessin, des copies de plans et des cours de français. V. iconographie Bérose (dossier documentaire Téophile Novis), Annonces publiées par Novis dans le journal de Sucre La Industria, 1905.

[14La Industria nº 2987, 8 avril 1906, p. 3.

[15Novis fut présenté le 20 juillet 1906 par J. Jáuregui et accepté comme membre le 3 août de la même année Casa de la Libertad, Sucre, Libro de Actas de la Sociedad Geográfica de Sucre del 15 de enero de 1904 al 26 de octubre de 1918, p. 26).

[16Cette société fut fondée le 25 mai 1919, avec Ricardo Mujía comme directeur. Un autre membre était Nicanor Mallo, également secrétaire de la Société Géographique et collègue de Novis au lycée Junín. Il est probable que le « Mivos, Teófilo » que figure parmi les membres n’est autre que Novis (Ricardo Alarcón (dir.) : Bolivia en el primer centenario de su independencia. La Paz : The University Society Inc., 1925, p. 684).

[17La Democracia nº 227, 2 septembre 1933, p. 4.

[18gallica.bnf.fr ; consulté le 15 janvier 2016.

[19Archivo-Biblioteca Arquidiocesanos “Monseñor Taborga” (ABAS, Sucre), Archivo Arzobispal (AA) n° 66 – Hospital Santa Bárbara v. 12, p. 48-49 ; Archivo y Biblioteca Nacionales de Bolivia (ABNB, Sucre), Cementerio General de Sucre (CGS) t. 17, p. 169.

[20El Orden nº 46, 3 septembre 1933, p. 4. Trad. I. Combès.

[21El País, nº 1170, 2 septembre 1933, p. 1. Trad. I. Combès.

[22La Democracia nº 227, 2 septembre 1933, p. 4. Trad. I. Combès.

[23Instructions d’A. Thouar à T. Novis, Lagunillas, 11 janvier 1887 ; Casa de la Libertad (Sucre), 3-1-14 nº 885.

[24V. Iconographie Bérose (dossier documentaire Théophile Novis), Couverture de l’album de l’expédition (CDL n° 213).

[25V. Iconographie Bérose (dossier documentaire Théophile Novis), La Toba Yallá : croquis original de Novis ; La Toba Yallá : dessin de Riou à partir d’un croquis de Novis (Arthur Thouar : Explorations dans l’Amérique du Sud. Paris : Hachette, 1891, p. 341).

[26V. Iconographie Bérose (dossier documentaire Théophile Novis), Indiens Tapuis (croquis de Novis, CDL n° 213, croquis 47 y 48) ; Indiens Tapui (Dessin de Riou à partir d’un croquis de Novis ; (Arthur Thouar : Explorations dans l’Amérique du Sud. Paris : Hachette, 1891, p. 325).

[27V. Iconographie Bérose (dossier documentaire Théophile Novis), Coupes de cheveux des Indiens du Chaco (croquis de Novis, CDL n° 213, croquis 104-112).

[28V. Iconographie Bérose (dossier documentaire Théophile Novis), Couverture de l’album de croquis de Novis publié en 2016 à Sucre.