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Encyclopédie internationale
des histoires de l’anthropologie

Proche des avant-gardes surréalistes, Michel Leiris (1901-1989) découvre le monde de l’ethnologie grâce à son ami Georges Henri Rivière qui l’introduit au musée d’ethnographie du Trocadéro. Collaborant à la revue Documents aux côtés de Marcel Griaule, il est le secrétaire-archiviste de la mission Dakar-Djibouti (1931-1933) et publie au retour L’Afrique fantôme (1934). Fidèle au musée de l’Homme, chercheur au CNRS, ses travaux ethnologiques portent sur la circoncision, les rituels funéraires et les masques, le phénomène de la possession, témoignant d’intérêts ethnologiques diversifiés, nourris de son voyage aux Antilles en 1948 où il découvre le vaudou haïtien. Engagé après 1945 dans les luttes contre le racisme et le colonialisme, il ne cesse de poursuivre en parallèle son œuvre littéraire autobiographique.

Mots-clés : Ethnologie coloniale / sciences coloniales | Littérature | Ethnologie/anthropologie française | Expéditions et missions ethnographiques | Ethnographie réflexive | Antiracisme | Éthiopie | Mali | Antilles | Haïti | Dogon | Vaudou | Rites de possession | Musée de l’Homme | Musée d’ethnographie du Trocadéro | Marcel Griaule | Georges Henri Rivière